Onu e Francia hanno aperto il fuco nell’area del palazzo presidenziale di Abidjan/ Laurent Gbagbo arrestato e portato all’Hotel du Golf
– Gbagbo ha chiamato alla “resistenza” contro la Francia, che “attacca” in Costa d’Avorio.
– Intensificazione degli scontri armati ad Abidjan sabato 09 aprile, attaccato dalle forze del presidente uscente Laurent Gbagbo il palazzo Golf Hôtel, quartier generale di Alassane Ouattara, il candidato ivoriano riconosciuto dalle potenze come vincitore nelle presidenziali dello scorso novembre.
– Gbagbo smentisce l’attacco, che sarebbe stato inventato per giustificare un nuovo attacco di Onu e Francia.
– Gbagbo accusa la forza francese della missione Licorne di avere come unico obiettivo quello di assassinarlo.
– L’Ovest del paese è stato teatro di massacri, 85 000 i fuggitivi, catastrofe umanitaria denuncia il responsabile ONU.
– La missione Onu (ONUCI) conferma di aver sparato nel pomeriggio di sabato anche con missili (da elicotteri Onuci e Licorne) sul palazzo, la residenza di Gbagbo, e su diversi campi militari, in risposta agli attacchi di Gbabo contro la sede Onuci.
– I legali francesi di Ouattara avevano chiesto nel primo pomeriggio a Onu e Francia di neutralizzare i mercenari di Gbagbo, secondo lo spirito della risoluzione 1975, che prevede l’utilizzo di “tutte le misure necessarie” a proteggere i civili e ad impedire l’utilizzo di armi pesanti contro i civili.
– Gli Usa hanno condannato le violenze delle forze di Gbagbo.
– A seguito dell’attacco dal Nord delle forze di Ouattara, Gbagbo è stato catturato e portato nel quartier generale di Ouattara; non esiste il video dell’attacco, per i seguaci di Gbagbo dietro al cattura sono le forze francesi della missione Licorne; una fonte del governo francese conferma l’appoggio (senza intervento diretto) da parte di Onuci e Licorne all’operazione.
o Guaino, consigliere speciale di Sarkozy:la partecipazione della Francia agli atacchi, per evitare un bagno di sangue.
o Un testimone ha visto una colonna francese con 30 blindati in marcia verso uno dei viali centrali presso la residenza di Gbagbo.
– le forze di Ouattara hanno ucciso centinaia di civili, violentato donne e fanciulle ritenute filo-Gbagbo, incendiato almeno 10 villaggi nell’Ovest della Costa d’Avorio.
– Le forze di Gbagbo hanno ucciso oltre 100 partigiani presunti di Ouattara.
– I socialisti francesi si sono detti “soddisfatti” dell’arresto di Gbagbo; chiedono a Ouattara di essere il “garante della pace civile”.
– Il presidente del parlamento europeo, Jerzy Buzek: Ouattara deve favorire con misure concrete la riconciliazione nazionale, anche nelle forze armate.
– Germain Yao, portavoce di Guillaume Soro, primo ministro di Ouattara: un volta-pagina per la Costa d’Avorio che si riconcilierà con la Francia e la comunità internazionale. Ha ringraziato in particolare il presidente francese Sarkozy, e le forze internazionali. Yao ha denunciato che nel 2004 i socialisti francesi (Jospin, Védrine e Hollande) sostennero Gbagbo.
– Il ministro Esteri britannico: Gbagbo deve essere trattato con rispetto, deve subire un processo equo e regolare.
La segretaria di Stato americana ha definito “segnale forte” per i dittatori l’arresto di Gbagbo.
L’Onu et la France ont ouvert le feu dans l’enceinte du palais présidentiel à Abidjan
Le récit de la journée
Et aussi: Gbagbo appelle à la «résistance» contre la France, les habitants fuient les environs du Golf Hôtel… Les dernières infos sur la situation en Côte-d’Ivoire.
Un MI-24 de l’Onuci, à Abidjan. u
Un MI-24 de l’Onuci, à Abidjan. u (REUTERS)
– La bataille d’Abidjan a connu samedi une nouvelle montée en puissance avec l’attaque contre le Golf Hôtel d’Abidjan, quartier-général du président reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, par les hommes du président sortant Laurent Gbagbo.
• L’ONU qualifie d’«horrifiantes» les informations sur la situation dans l’ouest du pays et la découverte d’une centaine de cadavres.
• A Abidjan, l’ambassade de France affirme que la résidence de l’ambassadeur a été attaquée. Le camp Gbagbo dément.
• Lire aussi le récit de la journée de samedi
– 20h30 La France n’a «pas d’autre objectif» que d’«assassiner» Laurent Gbagbo, affirme le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, dénonçant les tirs de la force française Licorne «sur la résidence du chef de l’Etat».
– 20h15 L’Ouest ivoirien, théâtre de massacres, compte 85.000 personnes déplacées, avec une situation humanitaire «catastrophique» notamment dans la ville de Duékoué où «tout le monde est traumatisé», déclare un haut responsable de l’ONU.
– 20 heures La mission onusienne en Côte-d’Ivoire (Onuci) confirme des tirs «pour neutraliser les armes lourdes» dans les environs du palais et de la résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan ainsi que dans plusieurs camps militaires.
– «Au cours des trois, quatre derniers jours, on a constaté une utilisation de ces armes lourdes contre les populations civiles et les Casques bleus. Les tirs contre le siège de l’ONUCI ont continué, d’où la nécessité de réagir pour protéger les populations civiles conformément à notre mandat», selon un porte-parole.
– 19h30 Des hélicoptères de la mission onusienne en Côte-d’Ivoire (Onuci) et de la force française Licorne tirent sur des blindés dans l’enceinte du palais présidentiel et dans les environs de la résidence du président sortant Laurent Gbagbo dans Abidjan.
– "Les hélicopères ont tiré plusieurs missiles sur des véhicules blindés situés à l’extérieur de la résidence de Laurent Gbgabo (dans le quartier de Cocody, nord)", a indiqué une source proche de l’opération à l’AFP. "Ils ont tiré aussi sur des véhicules blindés dans l’enceinte du palais présidentiel (dans le quartier du Plateau, centre)."
– Un habitant de Cocody a dit avoir vu "un hélicoptère français tirer quatre missiles dans le secteur de la résidence", peu avant 17 heures. Un résident du quartier de Youpougon (ouest, séparé du Plateau par la lagune) a indiqué avoir vu "trois hélicopères tirer sur la présidence". "Depuis quelques minutes, une fumée noire s’élève dans le ciel du côté du palais", a-t-il précisé.
– 16 heures Des tirs d’armes lourdes et légères ont été entendus à Abidjan dans le quartier du Palais présidentiel, théâtre de combats entre forces d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo depuis début avril.
– 14 heures Les avocats français d’Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, demandent à l’ONU et à la France de «neutraliser les miliciens à la solde de Gbagbo qui constituent une force d’occupation illégale, et remettre à la justice le candidat battu» écrivent.
– «C’est l’esprit et la lettre de la résolution 1975 du Conseil de sécurité», adoptée le 25 mars qui appelle notamment à utiliser «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les civils et empêcher l’utilisation d’armes lourdes contre les population civiles, poursuivent Me Jean-Paul Benoit et Me Jean-Pierre Mignard, avocats de Ouattara et de la République de Côte-d’Ivoire, dans un texte rendu public à Paris, écrit «de notre propre initiative, avec l’accord de M. Ouattara» auquel il a été soumis. Il a également été transmis à «la cellule africaine» de la présidence française et devait l’être aux Nations unies.
10 heures Plusieurs centaines de personnes fuient les environs du Golf Hôtel à Abidjan, au lendemain de l’attaque du quartier-général d’Alassane Ouattara. Une résidente du secteur, sortie acheter du pain, a dit par téléphone à l’AFP avoir vu «entre 200 et 300 personnes fuyant le quartier».
– 3 heures Les Etats-Unis condamnent les violences perpétrées par les forces de Laurent Gbagbo: «Il est clair que les tentatives de négociation cette semaine de la part de Laurent Gbagbo n’étaient rien d’autre qu’une ruse pour se regrouper et réarmer», déclare le porte-parole du département d’Etat américain Mark Toner.
Un combattant pro-Ouattara, ce dimanche, à Abidjan. (Reuters)
– 1 heure Laurent Gbagbo appelle à la «résistance» contre la France, qui «attaque» la Côte-d’Ivoire, déclare le porte-parole de son gouvernement, Ahoua Don Mello: «Le président Gbagbo appelle à la résistance contre les bombardements et les agissements de l’armée française en Côte-d’Ivoire, car en définitive c’est l’armée française qui nous attaque. Le président Gbagbo appelle le peuple à la résistance pour faire barrage à ce énième coup de force.»
«Nos troupes sont en train de se reconstituer après avoir subi une attaque barbare des rebelles appuyés par l’ONU et Licorne», la force française, selon lui.
Un soldat français dans le port d’Abidjan samedi. (Photo Luc Gnago / Reuters)
– Minuit Le gouvernement Gbagbo dément avoir attaqué samedi le Golf Hôtel d’Abidjan, QG d’Alassane Ouattara, et dénonce un «coup inventé» préparant une nouvelle «attaque» de l’ONU et de la France contre les forces de Gbagbo. «C’est absolument faux. Il n’y a pas eu d’attaque du Golf», c’est «une attaque imaginaire», a déclaré à l’AFP Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo arrêté et emmené à l’hôtel du Golf
S’y trouve aussi son épouse Simone. Les pro-Gbagbo accusent les forces françaises d’avoir outrepassé leur mandat en donnant l’assaut. L’état-major se défend d’avoir pénétré dans la résidence présidentielle.
– L’ancien président Laurent Gbagbo a été arrêté aujourd’hui à 15 heures (heure française) à la suite d’un assaut des forces d’Alassane Ouattara sur sa résidence. Il a été amené au Golf hôtel, le quartier général d’Alassane Ouattara, et sera présenté à la justice.
– Il n’existe pas de vidéo connue de l’assaut, la question de la participation des forces internationales fait donc débat, en particulier celle de la France. Les pro-Gbagbo sont convaincus que la force française Licorne est derrière cette arrestation et dénoncent le rôle da la France dans le conflit.
Pour Alassane Ouattara, maintenant, c’est le chantier de la réconciliation nationale qui s’annonce. Le président devrait s’adresser à son peuple dans la soirée.
– 17h50 La secrétaire d’Etat américaine s’est exprimée à propos de l’arrestation de Laurent Gbagbo. Elle a déclaré que c’était «un signal fort pour les dictateurs qui ne peuvent pas ignorer la volonté de leur peuple».
– 17h40 Une source au ministère français de la Défense confirme que l’Onuci et la force Licorne ont bien été «en soutien» de l’opération d’arrestation de Laurent Gbagbo, même si elles n’ont pas participé à l’opération elle-même.
– 17h25 Dans un communiqué, l’association Human Rights Watch veut rappeler que de nombreux crimes seraient imputables à un camp comme à l’autre : «Les forces loyales au président élu Alassane Ouattara ont tué des centaines de civils, violé plus de 20 femmes et filles perçues comme appartenant au camp de son rival, Laurent Gbagbo, et incendié au moins 10 villages dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Les forces loyales au président Gbagbo ont, quant à elles, tué plus de 100 partisans présumés de Ouattara.»
L’association appelle Alassane Ouattara à prendre des mesures décisives et à engager l’ouvertures d’enquêtes pour que la lumière soit faite sur ces faits. Elle affirme par ailleurs que «Laurent Gbagbo ne devrait pas bénéficier d’un exil doré» qui l’exempterait de poursuites pour «crimes contre l’humanité».
– 17h20 Les sénateurs socialistes déclarent dans un communiqué avoir appris «avec satisfaction» l’arrestation en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, «dont la défaite électorale a été reconnue par l’ensemble de la communauté internationale».
17 heures Premières réactions politiques.
Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, juge que l’arrestation de Gbagbo va permettre au pays de «connaître la paix et un regain d’essor économique».
– Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés socialistes, appelle Ouattara à être «le garant de la paix civile».
– Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, ajoute: Alassane Ouattara «doit maintenant confirmer ses qualités d’homme d’Etat et prendre des mesures concrètes pour favoriser la réconciliation nationale, y compris parmi les forces armées.»
– William Hague, ministre britannique des Affaires étrangères, souligne que le président sortant, bien qu’il ait agi «contre tous les principes démocratiques», «doit être traité avec respect». «Tout processus judiciaire qui s’ensuivra doit être équitable et organisé selon les règles», ajoute-t-il.
16h30 Guillaume Soro s’est exprimé en direct sur France 24.
«Les forces françaises n’ont pas pénétré dans la résidence de Laurent Gbagbo», affirme le Premier ministre de Ouattara, tandis qu’un porte-parole du gouvernement Gbagbo soutient l’inverse.
«Je sillonne Abidjan, la situation est plutôt calme, le jeu est terminé je ne crois pas qu’ils aillent à une résistance fatale.»
«Je suis confiant pour le ralliement, je pense que le président Ouattara a la capacité de réaliser cette conciliation et il va s’atteler à la tache.»
«Le président s’entretient longuement avec ses homologues et va très rapidement s’adresser aux Ivoiriens pour appeler à la réconciliation nationale.»
– «L’offensive lancée depuis le nord de la Côte-d’Ivoire était à l’initiative des forces de Côte-d’Ivoire. S’il y a eu intervention de Licorne ou de l’Onuci, c’était de la légitime défense ou pour assurer la sécurité des biens et des personnes, ce qui est dans leur mandat.»
«Je lance un appel au ralliement aux forces de Gbagbo.»
16h26 Laurent Gbagbo est «en bonne santé» et sera présenté devant la justice «pour les crimes qu’il a commis», affirme l’ambassadeur de Côte-d’Ivoire auprès de l’ONU, Youssoufou Bamba.
L’arrestation a été menée «rapidement et de manière professionnelle», ajoute-t-il, insistant sur le fait qu’elle avait uniquement impliqué des forces ivoiriennes.
«Le cauchemar est terminé pour le peuple de Côte-d’Ivoire, il y a beaucoup de joie. [Gbagbo] est maintenant détenu dans un lieu sûr en attendant les prochaines étapes pour le présenter devant la justice», a ajouté l’ambassadeur.
– 16h20 Laurent Gbagbo et son épouse Simone sont «aux arrêts» et «le cauchemar est terminé» pour les Ivoiriens, a déclaré sur la télévision pro-Ouattara son Premier ministre Guillaume Soro.
16h15 Selon l’état-major français, "à aucun moment les forces françaises n’ont pénétré" dans la résidence présidentielle de Gbagbo.
Le porte-parole du gouvernement Gbagbo sous-entend l’inverse. Ahoua Don Mello a déclaré à l’envoyé spécial de France 24 que Laurent Gbagbo avait demandé à ses partisans de ne pas livrer bataille contre la France "car il n’est pas en guerre" contre elle. Et considère que celle-ci a "outrepassé son mandat" en donnant l’assaut sur la résidence.
– 16h05 Germain Yao, porte-parole de Guillaume Soro, a exprimé sur France 24 sa «vive émotion» suite à l’arrestation de Gbagbo. «Une page se tourne», a-t-il dit, parlant d’une «Côte-d’Ivoire qui va être réconciliée avec la France et toute la communauté internationale».
– «Je souhaite que personne ne pense à la vengeance et que nous regardions devant nous. Je remercie tout particulièrement Nicolas Sarkozy et les forces internationales», a-t-il déclaré.
– Citant Jospin, Védrine et Hollande, qui ont «soutenu Gbagbo en 2004», Germain Yao a lancé: «Le parti socialiste avec sa bande de donneurs de leçons serait bien conseillé d’aller voir ailleurs.»
15h45 Une porte-parole d’Alassane Ouattara affirme que, en plus de Laurent Gbagbo, son épouse Simone a été mise aux arrêts. Ils se trouvent désormais, et ce depuis 13h (heure locale, 15h heure française), à l’hôtel du Golf, le QG d’Alassane Ouattara.
(photo Luc Gnago / Reuters)
– 15h25 Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté lundi par les forces d’Alassane Ouattara, et non par les forces françaises spéciales, et conduit au Golf hôtel, QG du camp Ouattara dans Abidjan, annonce l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon.
15h15 Selon des témoins cités par l’AFP, des forces pro-Ouattara ont été vues dans l’enceinte de la résidence de Laurent Gbagbo.
– 15h00 Des blindés de la force française Licorne et de l’ONU sont déployés à Abidjan sur un boulevard menant à la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, confirme une source proche de l’opération.
– 14h40 Un témoin rapporte à l’agence Reuters qu’il a vu la colonne française de 30 blindés avancer en direction d’un des principaux boulevards près de la résidence de Laurent Gbagbo: "Les véhicules avancent accompagnés de soldats français et d’un hélicoptère", déclare Alfred Kouassi, un Ivoirien résident en haut d’un immeuble surmontant l’avenue. "On peut entendre les crépitements d’une arme automatique."
– 13h30 Le PS demande que "le gouvernement précise les conditions d’engagement" de Licorne. C’est ce que déclare Benoît Hamon . "Nous avons soutenu l’intervention de Licorne dans le cadre de la résolution 1975. Mais aujourd’hui nous demandons au gouvernement de répondre à cette question: y a-t-il aujourd’hui un autre mandat que celui de la mise en oeuvre de la résolution 1975?" a poursuivi Benoît Hamon.
– Il ajoute : "Nous disons qu’il y a des accusations extrêmement graves qui pèsent sur les deux camps, notamment de crimes contre les populations civiles, qui pourraient justifier que le tribunal pénal international s’en saisisse."
12h50 La résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan a été «partiellement détruite» par les derniers bombardements des forces de l’ONU et de l’armée française, dénonce lundi Charles Blé Goudé, leader des jeunes patriotes du président ivoirien sortant, sur la chaîne France 24 (voir la vidéo ci-dessous).
– «Ces dernières heures, les hélicoptères de l’armée française ont tiré sur la résidence privée du président Laurent Gbagbo, détruisant partiellement cette résidence», a déclaré Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse du président sortant et appelé le «général de la rue» pour sa capacité à mobiliser, notamment dans les milieux étudiants.
11h20 Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, affirme que la participation de la France aux frappes engagées dimanche par l’ONU en Côte d’Ivoire est destinée à éviter «un bain de sang» à Abidjan, pas «à chasser militairement» le président sortant Laurent Gbagbo.
– Lundi 9h20 François Fillon écrit aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Bernard Accoyer et Gérard Larcher, pour les informer de la participation dimanche des forces françaises aux opérations contre «les armes lourdes» du camp Gbagbo en Côte-d’Ivoire, a annonce Matignon.
Dans la nuit de dimanche à lundi la force de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la force française Licorne ont poursuivi leurs frappes près de la résidence du président sortant Laurent Gbagbo, dont les forces ont réussi ces derniers jours à regagner du terrain à Abidjan face aux combattants d’Alassane Ouattara. Le camp Gbagbo a aussitôt accusé la France de n’avoir pas d’autre objectif que d’«assassiner» le président sortant.
Dans un communiqué publié dans la nuit, Alassane Ouatara a annoncé qu’il avait demandé le jour même au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon la "neutralisation" des armes lourdes de son adversaire, "conformément à la résolution 1975" de l’ONU.
Dans un contexte de détérioration de la situation politique et sécuritaire, les hélicoptères de l’ONUCI et de la force Licorne avaient tiré auparavant "plusieurs missiles sur des véhicules blindés situés à l’extérieur de la résidence de Laurent Gbgabo" dans le quartier de Cocody (nord), a indiqué une source proche de l’opération à l’AFP.