Pensioni : l’età legale a 60 anni rimessa in questione dal 1° gennaio

Francia, pensioni
Le Monde       100521

Pensioni : l’età legale a 60 anni rimessa in questione dal 1° gennaio

– Nessuna dichiarazione ufficiale da parte del governo francese – che parla di proseguimento della concertazione, e del 20 giugno come data di presentazione – ma

●    il suo progetto di riforma pensionistica  è a buon punto:

o   imputando il deficit al problema demografico, il governo intende modificare l’età pensionabile (60 attualmente) e la durata della contribuzionecontinuare ad aumentare oltre quanto previsto dalla precedente riformadel 2003 di Raffarin e Fillon: 41 anni nel 2012, e infine 41,5.

o   Per finanziare la riforma pensionistica il governo cerca inoltre nuove entrate da 3-4 MD nel 2020, il principale apporto dovrebbe provenire dall’aumento dei contributi di anzianità; l’aumento delle imposte sugli alti redditi avrà un effetto solo simbolico, circa €600mn., all’incirca il costo dello scudo fiscale.

– Per non aumentare il carico sui salari, il governo francese intende ridurre i contributi per la disoccupazione, prevedendo la riduzione progressiva dei disoccupati, scenario aleatorio già previsto nel 2003, ma fallito a causa della crisi finanziaria.

– Uno dei punti più sensibili della riforma è quella che riguarda il PI, il governo vuole ridurre il divario pubblico-privato, due le possibilità

o   1. aumentare la % dei contributi del PI (ora al 7,85% contro il 10,55% nel privato) – il modo che da entrate maggiori e più velocemente;

2. modificando il modo di calcolo della pensione: nel PI è calcolato sullo stipendio degli ultimi 6 mesi (senza i premi); nel privato sulla media dei 25 anni migliori.

Le Monde       100521

Retraites : l’âge légal de 60 ans devrait être remis en cause dès le 1er janvier

LE MONDE pour Le Monde.fr | 22.05.10 | 07h55 • Mis à jour le 22.05.10 | 14h03

–   Officiellement le gouvernement ne dira rien sur la réforme des retraites avant la fin du mois de juin. En réalité, le projet sur lequel il travaille est très avancé. Persuadé que le déficit est d’abord lié à un problème démographique, il veut jouer à la fois sur l’âge légal du départ à la retraite et la durée de cotisation.

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–   L’âge légal de 60 ans devrait être remis en cause dès le 1er janvier prochain. Quant à la durée de cotisation, elle continuerait d’augmenter au-delà de l’échéancier arrêté par Jean-Pierre Raffarin et François Fillon lors de la précédente réforme de 2003.

–   Celle-ci prévoyait de porter à 41,5 ans la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier de la retraite à taux plein en 2020 (contre 41 ans en 2012). Le gouvernement devrait programmer la poursuite de cette progression au-delà de 2020, en fonction de l’allongement de l’espérance de vie.

–   Pour boucler le financement de la réforme il cherche par ailleurs des recettes nouvelles à hauteur de 3 à 4 milliards en 2020. La taxation annoncée des hauts revenus aura bien lieu mais elle devrait rester symbolique et rapporter à peu près ce que coûte à l’Etat le bouclier fiscal, soit quelque 600 millions d’euros. Le gouvernement n’exclut pas de taxer davantage les stocks-options et les revenus du capital mais l’essentiel des ressources qu’il escompte proviendrait d’une augmentation des cotisations vieillesse.

RÉDUIRE LES DISPARITÉS ENTRE PUBLIC ET PRIVÉ

–   Pour ne pas augmenter la charge qui pèse sur les salaires, il prévoirait de réduire à due concurrence les cotisations chômage en tablant sur la baisse progressive du chômage. Un tel scénario reste cependant très aléatoire : il avait déjà été envisagé dans la précédente réforme de 2003 et devait entrer en application en 2009. Mais le gouvernement a dû y renoncer en raison de la brusque détérioration du marché du travail liée à la crise financière.

–   L’un des points les plus sensibles de la réforme concerne le sort réservé aux fonctionnaires. Comme il l’a rappelé dans son document d’orientation, le gouvernement veut réduire les disparités entre public et privé. Il peut le faire de deux manières : en augmentant le taux de cotisation des fonctionnaires, qui n’est que de 7,85 % contre 10,55 % dans le privé.

–   Ou en jouant sur la façon dont est calculé le montant de la pension : dans le public c’est en se basant sur le salaire (hors primes) des six derniers mois. Dans le privé c’est sur la moyenne des vingt-cinq meilleures années.

–   Augmenter la cotisation est la mesure qui rapporte le plus et le plus vite. Pour cette raison, elle a de grandes chances d’être privilégiée.

Françoise Fressoz

Le ministère "dément formellement"

Le ministère du travail, chargé de la réforme, "dément formellement" ces allégations, a dit une porte-parole, arguant que la concertation se poursuit et que le projet de loi ne sera connu qu’autour du 20 juin.

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